Petits comme grands, tous raffolent des groseilles. Ces fruits juteux et acidulés se marient parfaitement avec de nombreuses recettes sucrées. On dit souvent que le groseillier est un arbuste « rustique » pour sa facilité d’entretien. Mais si vous souhaitez obtenir une récolte abondante de ses fruits, il existe plusieurs techniques et astuces.
Les spécificités du groseillier
Le groseillier est un arbuste fruitier vigoureux, facile d’entretien, mais surtout très rustique puisqu’il peut résister à des températures allant jusqu’à – 20 degrés. Sa floraison a lieu en mars / avril selon les espèces et le climat, pour une récolte qui s’étend de fin juin à août.
Il pourra être conduit sur tige ou palissé. À maturité, il mesurera entre 1 m et 1,50 m en tous sens. En bref, les avantages et atouts de cet arbuste sont :
- Sa facilité de culture
- Sa rusticité
- Sa production abondante lorsqu’il est dans de bonnes conditions de culture
Comment tailler son groseillier ?
Concernant la taille du groseillier, il faut la réaliser à deux moments différents : à la plantation et une fois chaque année.
À la plantation
À la plantation de l’arbuste, nous vous recommandons de tailler chaque branche au-dessus du 2ᵉ bourgeon en partant de leur base afin de stimuler l’apparition de nouvelles branches. Ainsi, vous obtiendrez une touffe bien ramifiée.
Si vous avez acheté votre plant à racines nues, coupez celles qui sont mortes ou abîmées. Puis, supprimez l’extrémité des autres de quelques centimètres. Cela permettra une meilleure reprise.
Autre possibilité, vous pouvez aussi « praliner » les racines. Cela consiste à les plonger dans un mélange de terre et d’eau. Le pralinage aide l’arbuste à reprendre plus facilement et rapidement une fois planté.
Chaque année
Tous les ans, au mois de février, après l’apparition des premières feuilles, supprimez au ras du sol les branches les plus âgées, moins productives, pour ne garder qu’une dizaine de branches. Ensuite, sélectionnez à la base quelques tiges vigoureuses qui remplaceront d’ici un an ou deux les branches improductives que vous taillerez, puis réduisez-les de moitié.
Éliminez également les rameaux qui poussent vers le centre du buisson ainsi que le bois mort. Si vous ne savez pas comment tailler un groseillier, nous vous invitons à visionner cette vidéo YouTube :
L’entretien et les soins du groseillier
L’enracinement du groseillier est superficiel et il ne supporte pas la sécheresse, surtout lorsqu’il est jeune. En pleine terre, il faudra régulièrement arroser les deux premiers étés. Au printemps, nous nous conseillons d’ajouter de l’engrais destiné aux arbres fruitiers.
En pot, veillez à maintenir votre substrat frais durant toute la période de végétation. Pensez à effectuer un apport en engrais, également destiné aux arbres fruitiers, au début du printemps. Ensuite, de mai à août, une fois par mois, ajoutez un engrais liquide à votre eau d’arrosage. Il vous faudra rempoter tous les trois ans environ.
Attention, la sécheresse rend le groseillier plus sensible aux maladies et aux parasites, tels que la cochenille, les pucerons, la rouille, l’oïdium, etc.
L’importance du sol et de l’exposition
Vous l’aurez compris, l’entretien du groseillier est fortement recommandé si vous souhaitez avoir une récolte abondante. Toutefois, avant de le planter, deux facteurs sont importants à considérer afin qu’il fructifie correctement.
Le groseillier aime les sols profonds, riches, plutôt acides ou neutres. Il se sent bien dans un sol frais et, surtout, bien drainé. Il peut aussi bien se planter en pleine terre qu’en pot.
Au niveau de l’exposition, nous vous conseillons de le planter dans un endroit ensoleillé. Il peut être cultivé partout en France, mais préfère tout de même la mi-ombre dans le sud du pays. Attention cependant aux gelées tardives dans les régions aux hivers rigoureux qui peuvent gêner la fécondation et, ainsi, anéantir la fructification.