
La vague de froid qui a frappé les cultures agricoles en avril 2021 a mis à mal bon nombre de productions et entre autres la production de mirabelles. Cette vague de froid qui a eu lieu aux alentours de Paques est décrite comme le pire épisode de gel auquel les agriculteurs n’aient eu à faire face ces dernières années.
Les premiers constats de l’hiver
Dans les jours qui ont suivi, les agriculteurs ont pu faire les premiers constats des dégâts engendrés par ce fâcheux épisode que l’on pourrait qualifier d’hivernal. En effet, certaines productions ont été complètement gelées et donc inutilisables. Néanmoins, la situation s’est avérée être moins désastreuse que ce qu’appréhendaient les producteurs de mirabelles.
Si les cultures de mirabelles ont, elles aussi, été touchées, la situation s’est avérée moins catastrophique que pour d’autres productions (pomme, pêche, abricot) dont les pertes représentent plus de la moitié de la production. Il faut dire que dans l’Est notamment en Alsace la catastrophe a pu être évitée en raison de la floraison qui a lieu plus tardivement. Cela a permis d’épargner en grande partie la production de mirabelles dans cette région.
Qu’en est-il aujourd’hui ?
Aujourd’hui près de trois mois après cet épisode, les agriculteurs sont capables de véritablement évaluer les conséquences de cette vague de gel. L’une des principales craintes des agriculteurs aujourd’hui est de ne pas être capable d’approvisionner leurs clientèles.
Il y a cette crainte que face à la demande leur produit se raréfie et qu’ils soient incapables de fournir ce fruit de saison prisée. Si les agriculteurs s’étaient préparés à perdre une partie de leurs revenus des récoltes suite au gel, il s’y ajoute le risque de perdre une partie de leur clientèle. Il faut aussi rappeler que la raréfaction de ce produit conduira probablement à l’augmentation des prix.